dimanche 28 novembre 2010

Un éclair de génie

  Qui dit garderie, dit gastro. Il peut aussi aussi dire éducatrice, jouet, enfant, carré de sable, couche, collation, mais, c'est plus souvent relié aux yeux des parents, à microbes! Avec ces probabilités de transmission exponentielle avec des bébés, c'était inévitable, il fallait que l'on passe par cette dure épreuve assurément une fois! Pas qu'Elliott a trouvé ça très dur. Non, pas lui - pfff, un petit vomi et c'est fini - seulement tous les adultes avec qui il a été en contanct les jours suivants.


  Bizarrement, je tends à croire que cette gastro a débloqué bien des choses dans son cerveau. Un éclair a dû le traverser subitement alors qu"il conversait face à face avec son souper. Le lendemain, c'était un nouveau bébé, presque devenu enfant.


  D'une nature généreuse, il a bien voulu nous faire propager son mal gastro-intestinal! Quel meilleur mieux choisi pour commencé à nous donner de bien-baveux baisers. La bouche grande ouverte, il s'avance vers nous pour nous "frencher" à qui mieux-mieux. Tellement attachant qu'on a trop vite oublié sa contagion!



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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké







  



dimanche 21 novembre 2010

C'est une poupée qui fait non, non, non...

   C'est malheureux, mais la semaine dernière nous nous sommes laissés traîner. J'ignore si c'est moi ou Marie qui l'avait oublié, mais quelque part entre un sofa, une marchette, une chaise haute et des miettes de pain, Elliott a fait une découverte: du caractère!




  Elliott gagne en attitude et ce, de façon si subite qu'on se questionne si il y a un gène qui s'active à 9 mois exactement. Précisément le jour de sa fête, il a commencé à faire la moue en émettant un cillement pour afficher qu'il était assez grand maintenant pour se brosser les dents, seul. Alors que c'était un moment de joie, où il jubilait que je lui astique ses 4 dents (ne cherchez pas à comprendre, il doit avoir une drogue spécial dans la pâte dentaire pour enfant), voilà qu'il décide qu'il en a assez d'être aussi dépendant de son père. Non, mais la honte, se faire brosser les dents par ses parent à 9 mois, de quoi aura-t'il l'air à la pouponnière!
  Bon j'ai compris, la prochaine étape, tu changes ta couche tout seul, on verra bien si tu si doué. Et vlan!


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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

dimanche 14 novembre 2010

La torture émotive

  Je suis un ingrat, un dur, un tortionnaire. Je ris aux larmes de voir mon fils souffrir. Voilà, c'est dit. Appelez la DPJ, je mérite la lapidation.


  Mon vilain plaisir depuis quelques semaines est de voir la progression, trop lente à mon goût, des capacités motrices de mon garçon. Je l'ai dit, il rampe comme un roi, enfin, de manière militaire. Il refuse la station à quatre pattes même si je me tue à lui répéter qu'il pourrait enfin gambader avec sa cousine ou mieux, avoir sa chance accrue pour attraper la bête poilue le narguant toute la journée.
 Je parlais du chat, pas de moi.


  D'ailleurs, j'ignore comment ce chat fait, mais j'en viens à croire que les félins de ce monde émettent une odeur qui nous rend gaga. Ils ne font que passer, lentement, naïvement, à nos côtés pour que tous, nous tombions pantois face à ces êtres narcissiques: "Oh le beau chaton! Viens ici minet! Minou, minou, minou... ah qu'il est adorable lorsqu'il se nettoie". Et leur envoûtement fonctionne avec brio dès notre plus jeune âge.
  Honnêtement, j'en suis jaloux.


  Bon, pour être franc, c'est toujours flatteur lorsqu'un ami, ou un étranger, voit notre enfant et le décrit des meilleures qualités: "Qu'il est joli-gentil-c'est un ange-on ne l'entend jamais-ricaneur-amusé-curieux-un air si intelligent (comme son père)-doux et sociable". Marie et moi, nous sommes maintenant habitués, jamais blasés néanmoins. Il faut faire attention par contre, puisqu'à force de l'entendre, en s'efforçant de demeurer humble, on commence à croire qu'on a le meilleur des bébés. 
  Désolé monde entier, nous avons "THE" bébé!!


  
  N'empêche, qu'après de telles éloges, lorsque je vois les mêmes gens se pâmer d'autant plus vers un autre être à quatres pattes, aux grandes oreilles, qui ne fait que marcher ou ronronner, je sens dans les yeux d'Elliott une pointe d'amertume. Se faire détrôner aussi aisément le déstabilise quelque peu.
  Resaissis-toi garçon! Ne nous laissons pas vivre sous la mer houleuse et changeante des dires des autres. Il faut grandir pour nous, sans se soucier du regard que l'on nous porte, ou non.


  ... C'est beau hein? Simplement dommage que mon petit n'y saisisse rien!


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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

Matt