lundi 31 mai 2010

À la 3e personne du singulier


  Un parent réalise vite, qu'un enfant, ça n'apprend pas vite.
  Il faut alors stimuler notre capacité à répéter. Répéter les actions (lolo, dodo, ptit pot). Répéter les jeux (grimaces, tapis d'éveil, chansons).
  Et, répéter les mots. Surtout, celui que l'on souhaite entendre impatiemment sortir de la bouche de notre petit: "Papa"..... ou "Maman"!
  C'est ainsi que l'on oublie notre nom dès sa naissance. J'ai effacé de mon vocabulaire le nom "Matthieu". Même le "je" s'est évaporé. Je ne parle plus qu'à la 3e personne du singulier!
  "Papa est content de te voir." "Papa va te faire prendre ton bain." "Papa t'aime beaucoup quand tu souris." "Papa est surpris d'aimer changer ta couche!." Bref, vous avez compris le principe.

  On veut tellement qu'il assimile le "papa" et le "maman" qu'il vient le moment où l'on se parle l'un à l'autre sous ce terme: un moment que j'appréhendais avec aversion! Je me suis toujours moqué des couples qui s'appellent papa et maman l'un à l'autre, même si leur enfant n'est plus dans les environs!
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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

samedi 22 mai 2010

Cours 301: Mini-guide pour le gardiennage d'un enfant de 3 mois

  Elliott a maintenant 3 mois et des poussières. Il est prêt maintenant à se faire garder par des gens autre que ses grand-parents. Des gens ayant moins d'années d'expérience, mais qui mettront autant d'effort pour remplir leur devoir. 
  Je désire, par ce cours ci-joint, aider toute personne "au prise" avec un enfant qui n'est pas le leur. Ainsi, ils auront une meilleur idée comment une petite chose de cet âge réagit.


A. Bavure et suce

  À cet âge, les coulisses font désormais partie du quotidien. Néanmoins, ce n'est que le début puisque lorsque les dents voudront faire leur place, l'enfant deviendra automatiquement une machine à salive!
  Pour le moment, vous le verrez faire souvent de la broue (j'ignore comment il fait pour en faire autant!!) et de belles bulles - il en a déjà fait une qui lui bloquait la vue!


  La suce a un effet apaisant sur les jeunes enfants généralement (et sur les gardiens aussi puisque c'est une bonne béquille!). Cependant, certains bébés, tel Elliott, font exception. Nous avons essayé toutes les types (voir blog précédent) et n'avons réussi qu'à le faire grimacer ou au mieux, il la garde non loin que pour se la rouler dans la bouche quelques secondes!


  En contrepartie, depuis peu, il dévore son poing. Il me semble même appétissant tellement il s'en goinfre! Pour pallier à son goût de baver et de machouiller, nous lui avons présenter Sophie. Maintenant, il la frenche avec gaieté avec autant d'empressement!
  Sophie, c'est le hit de cette nouvelle génération de bébés. Une girafe en caoutchouc qui a un arrière-goût de vanille semble-t-il! Je ne connais pas une famille qui ne l'a pas. Et tous ces heureux propriétaires s'entendent pour affirmer qu'elle se porte à la bouche de tous les enfants rapidement! 
  En vente, chez Toys'r Us. Un bon achat pour un shower! :P


  


B. L'éveil


  Il demeure éveiller plus souvent le soir qu'en après-midi, mais il ne sera pas nécessairement des plus actif. Il observe, réfléchit, assimile et s'apaise, pour tomber dans les pommes vers 22h jusqu'à 5h30 le lendemain (oui, je sais, nous sommes chanceux!). C'est durant l'avant-midi qu'il jouera et gazouillera davantage. C'est maintenant alors pour moi un plaisir de me lever le matin pour faire éclater un sourire à mon petit lorsqu'il me voit arriver.
  Car oui, il sourit et beaucoup plus que lors des 2 premiers mois.
  Je préfère penser que ses sourires réflexes qu'il avait auparavant sont maintenant plus sentis. Pour être réaliste, je ne suis pas encore convaincu puisqu'il sourit aussi en dormant et lorsqu'il pousse pour son #2!
  Mais il s'amuse davantage maintenant lorsqu'on le chatouille, caresse avec sa doudou ou l'excite sur son tapis d'éveil. 


   Un tapis d'éveil, pour le néophyte, c'est le genre de tapis rempli de couleur, de jouets, musicals ou non, qui sert à bébé pour développer ses sens (!!) et non pas pour nécessairement le tenir éveiller!


  À défaut du tapis d'éveil, la table à langer peut très bien fonctionner aussi. Dans notre cas, aussitôt installé sur sa table, il est rieur et bouge beaucoup. Certains moments magiques se passent lors du changement de couche! Qui l'aurait crû?


C. La couche


  Je dois pour un moment être plus explicite.
  Désolé.


  Les grumeaux sont moins fréquents puisque c'est généralement très liquide, encore brun-jaunâtre. Ceci est une belle situation pour faire des dégâts surprenants dans le bas du dos. En le caressant, vous vous surprendrez à penser qu'il a chaud... malheureusement non... c'est un écoulement!
  Par chance, dans le cas d'un bébé allaité du moins, ce n'est pas très odorant. Ce qui est alors plus surprenant lorsque ça le devient!


  Petit truc lors du changement de couche, garder prêt et près la nouvelle de remplacement... avant de retirer l'ancienne. Un pompier ou un canon est si vite arrivé quoique dans notre cas, il a appris, je crois, qu'il n'en sortait pas indemne!
 Puis, vérifier l'état de ses fesses pour ne mettre de la pâte d'ihle (la plus efficace!) que lorsque c'est rougeâtre. Soyez généreux et n'espérez pas que la crème pénètre la peau!
  Pourquoi ne pas en mettre à tous les changements me direz-vous!?
   
  Parce que ça reviendra vite cher! Tout simplement! C'est pas donné, offrir le meilleur pour le cul d'un poupon! Et puis, si vous voyez la crème blanche devenir plus jaunâtre lorsque vous l'étendez... c'est un signe que vous avez omis un petit plis! Et les plis, il en apparaît plus à chaque semaine!


  Dernier truc, même si ça paraîtra évident pour plusieurs, lorsque vous faites face à un petit garçon. Le pénis, vous le placez vers le haut, le bas ou peut importe!?
  Vers le bas, bien sûr, pour capitaliser vos chances d'éviter un dégât urinaire! 
  Mon père ne l'a appris que la semaine dernière, à la stupéfaction de ma mère. J'ai alors moi-même garder cette "mauvaise" habitude! 
  Quoiqu'aujourd'hui, ça n'a plus beaucoup d'impact.


D. Le moment du boire


  Le petit garçon exige le sein à maman. Il n'y a que ça. Aux 3 heures.
  Je crois qu'il a trop entendu son père dire que c'était le meilleur qu'il pouvait obtenir!


  Nous avons émis toutes les hypothèses sur les raisons de son refus du biberon et essayé toutes les possibilités:
  "Le lait est trop chaud je crois.... hum... trop froid... hum, p-e un peu tiède"
  "C'est la tétine qui lui roule dans la bouche. Essayons en latex.... hum... en silicone... ou une autre forme? On pourrait réessayer la première que l'on avait, il a p-e changé d'idée!"
  "Il a peut-être pas si faim!" ...et en le mettant au sein, il en dévorait!
  "Oh, c'est probablement le lait, on va essayer une autre marque!" ... et une autre, puis une autre.
  "Bon, il va bien le prendre, la tétine a la même forme que mon sein et le biberon est rempli de lait maternel et non maternisé!"
   Mauvaise réponse!! Meilleure chance la prochaine fois.


   Marie a même poussé la patience à tout essayer un soir pendant 1 heure et demi. Le bébé était épuisé de se battre!
  
E. Les pleurs

  Il y a différents pleurs, pour différentes occasions. Je les ai classé en ordre d'intensité.


  •   Le grognement
      Il commence souvent par celui-ci pour afficher un léger mécontentement. C'est le temps de le changer d'être à l'écoute, tout d'un coup que ce ne serait que passager.
  •   Le chignage
       Vous remarquerez qu'il semble se plaindre. Il geint, la bouche fermé et il gigotera. C'est le moment où vous pouvez essayer de le bouger sans qu'il ne se choque trop. Faites vos tests durant cette phase, il réagit très rapidement! Il passera au grognement ou au pleur-sauteur.
  •   Le pleur-sauteur
         Il fera un bruit de tondeuse qui ne démarre pas, qui s'étouffe. Il peut sourire un instant pour faire ce simili-pleur la seconde suivante. Très souvent, ce sera une signe de faim... ou de fatigue. C'est à voir! Il n'est pas vraiment choqué, ni humilié, c'est une humeur qui passe, et qui se règle vite.
  •   Le pleur intense
         Le volume de ce pleur évolue au fil des semaines, mais c'est au bout de 2 mois qu'il commencera à bien percer vos oreilles. Vous croierez que ce sera son cri le plus puissant, mais non! Des larmes seront versées et il est plus dur de le consoler. Tenter la position anti-colliques (même si ce n'est pas une collique!). Votre coeur se fend un peu en le voyant dans cet état!
  •   Le hurlement
        Dans le pire de sa crise, qui peut être très subite, il vous donnera l'impression que vous lui avez arracher un bras! À ce moment-là, vous vous remettrez en doute quant à vos qualité de vous occuper d'un petit. Vous espérez que votre domicile soit bien insonorisé et de ne pas avoir trop de témoin.
       La solution... la patience! Désolé, je n'ai pas encore trouver de remède miracle!
       Mais parfois, il n'y a que le sein de maman où il pourra se blottir en paix.
Sur ce,
bonne chance!!  ;)

Matt

  

lundi 17 mai 2010

Baptême!

   Des multiples questions qui suivent l'accouchement (poids, grandeur, santé du bébé, santé de la mère...), il y en a une qui vient tôt ou tard, généralement par un membre de la famille: "Allez-vous baptiser votre enfant?"
  Loin de moi l'idée de lancer un débat sur l'état de la religion catholique au Québec puisque vous savez tous déjà que les prêtes et les églises sont une espèce en voie de disparition! Je souhaite surtout avertir tous ceux qui voudraient se lancer dans cet événement croyant, à tort, que ce n'est qu'une étape facile à passer dans l'immersion de la vie pour votre poupon.

  En fait, ce peut être facile, mais ça se fait au minimum en 3 étapes:

  • Le choix du parrain et de la marraine
  • La préparation du baptême
  • Le baptême en soit.




1. Le choix

   Là, j'ai honnêtement aucune astuce.
   Peut importe votre choix final, vous le verrez contesté, approuvé ou mis en doute par plus d'un! Si vous choisissez un ami, on vous demandera pourquoi vous n'avez pas pris quelqu'un de la famille. Si vous choisissez alors un membre de votre famille, on se questionnera quant à la qualité de vos amis.

   C'est très semblable au choix d'un garçon d'honneur finalement. Il y a toujours quelqu'un  qui aura aimé l'être et qui en serait un de qualité aussi, mais au bout du compte, il faut arrêter un choix!

  N'empêche, que nous n'avons jamais annoncé à tous (outre lors du baptême!!) les 2 heureux élus. Ce fut probablement un erreur de laissé planer un doute pendant aussi longtemps pour ceux en peine.
  Un ami a choisi de présenter lors de son "shower" le parrain et la marraine de leur fils qui verra le jour bientôt. Je crois que ça démontre avec vigueur qu'il n'y a aucune raison de les questionner pendant des mois à ce sujet.




2. La préparation du baptême (le cours)


  Un petit truc pour vous compliquer un peu la tâche: synchronisez 3 familles (et 3 belle-familles) pour un même baptême!
 Mes parents ont eu la grande chance de devenir grand-parents 3 fois en moins de 6 mois. Ils apprennent alors leur nouveau rôle à la dure, rapidement. Ils n'ont pas assez de bras pour satisfaire tous leurs petits-enfants. Bref, cet élargissement subi de notre famille était une belle occasion de me joindre à mes 2 frères pour créer un baptême commun.

 J'ai eu l'impression que ce fut une initiation à mon mariage futur!

  Oui, je sais, nous avons conçu Elliott dans le péché!

 Tous connaissent les cours de préparation au mariage, mais nous fûmes surpris de devoir participer à un cours de préparation au baptême. Ah ben coudont!

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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

dimanche 16 mai 2010

Interlude

  Désolé les amis, je veux absolument être assidu, tous les dimanches soirs, mais mon cerveau ne travaille qu'à moitié en ce moment. J'ai presque fini mon texte que je voulais publier aujourd'hui, mais mon rhume (cadeau de ma blonde) me coupe les derniers neurones qu'il me reste.
  Demain, sans faute, je le terminerai afin de vous offrir un texte de meilleur qualité que si je le livre maintenant.
 
  Je ne peux me résoudre à vous laisser sans rien ce soir alors, je vous partage un petit moment savoureux qui s'est déroulé durant la fête d'une amie.
   Celle-ci, totalement gaga devant le petit bébé qu'est Elliott (comment ne pas l'être avec ses yeux si intelligents) s'amuse avec lui quelques minutes. Au bout d'une dizaine à rire avec lui, elle soulève la tête, intriguée:

  - Matthieu? J'ai une question pour toi.
  - Allez, je t'écoute.
  - À son âge (12 semaines à ce moment), tu peux faire quoi au juste avec lui?
  - Beeeen, tu peux lui faire des grimaces.
  - J'en ai fait.
  - Tu peux aussi jouer avec ses mains et chanter des chansons.
  - Euh, j'ai joué avec lui, mais je vais sauter la partie des chansons.
  - Beenn, tu peux l'aider à pédaler les jambes aussi!
  - Ah oui? Good.
  - Ouin, tu pourras faire un 5 minutes avec ça, puis après... tu auras fait pas mal le tour!
  - Il n'y a pas grand chose à faire avec un bébé!
  - Non. Pas grand chose. Tu le regardes surtout être cute.


:)

dimanche 9 mai 2010

Hommage aux mamans

 En cette journée de fête des mères, laissez-moi mettre mon bébé de côté quelques instants pour faire un ode à sa maman... et à toutes les autres ayant passées par là bien avant.



  Un hommage à vous, mesdames, pour vos sacrifices que vous faites en devenant plus qu'une femme: une mère. Vous acceptez d'engraisser pour lui faire son nid. Vous endurez les pires souffrances pendant des heures, sinon des jours pour qu'il puisse voir la lumière au bout du tunnel. Puis, vous déchirez même pour le laisser passer. Vous gercez, enflez, gonflez, plaquez, crevassez, faites des vergetures et j'en passe! 
  Tout ça, sans lui en tenir rigueur! 



  Un hommage à toutes celles d'entres vous qui allaitez. Vous offrez ainsi votre corps, vos seins, au risque de les voir se flétrir (je rassure certain-certaines.... rien de prouve que ça aide ou nuit au flétrissement! Vous ne pouvez que prier. Amen.). Vous passez des jours à apprendre la technique, les méthodes et les positions. Des jours à souffrir, à angoisser de le voir maigrir et à entendre votre enfant crier alors que vous, vous n'avez le goût que de pleurer avec lui. Cette persévérance vous sera rendue lorsqu'il boira, enfin comme il se doit, mais voilà.... il aimera prendre le sein durant une bonne heure de temps.

  À chaque 2 heures.
  En calculant le début du boire.
  Et il prend 30 minutes pour être bien "pluggé".  Faites alors le calcul!

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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké


lundi 3 mai 2010

Nouveautés sur mon blog

  J'ai ajouté 2 nouveautés sur mon blog vous incitant à plus participer.
Il y a maintenant, à la fin de chacune de mes chroniques, 3 cases sur laquelle je vous demande de cliquer afin de connaître votre avis général. Vous décidez ainsi si vous avez trouvé cela intéressant, amusant ou, carrément niaiseux!

  De plus, au bas de la page, vous y trouverez un petit sondage qui m'aidera à orienter une future chronique selon votre intérêt.

  N'hésitez pas à communiquer votre intérêt face à mes écrits en partageant le lien avec toutes vos connaissances. Plus il y a de lecteurs, plus intéressant ça deviendra de partager mes expériences.

Merci,
Matt

dimanche 2 mai 2010

En classe - Partie 2

   Nous repartons tous avec un bagage incroyable suite à nos cours et pourtant, ce bagage demeure incomplet! Impossible de résumer en quelques heures des jours, sinon des années, de développement d'un enfant! C'est pourquoi je m'attendais à obtenir la suite logique lors de cette rencontre post-natal; toutes les réponses à nos multiples questions maintenant que le poupon nous regarde sans dire mot! Je m'attendais à voir les femmes accourir pour se délivrer de leurs questionnements incessants puisque le meilleur des livres ne vaut pas une phrase chaleureuse dite par une conseillère en grossesse!

 Quel fut ma surprise!
  Les filles sont orgueilleuses. Autant qu'un homme puisse l'être! 

  Il m'a semblé qu'elle tenait à afficher leur plein contrôle sur leur nouveau rôle. Elles ne voulaient pas afficher moindre soucis, ni manque que l'enfant pourrait avoir par leur inexpérience! Il a fallu briser la glace après plusieurs minutes de silence pour que les chats sortent de leur sacs. Des inquiétudes demeuraient, des doutes planaient et elles avaient besoin aussi d'approbation, de confirmations. C'était beau de sentir cette fragilité sous cette carapace de dure.

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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

En classe - Partie 1

  Je suis la nature de la curiosité: l'homme voulant savoir, l'homme qui veut connaître, apprendre. J'ai dû emprunter une dizaine de livre à la bibliothèque qui s'intitulait "Le pourquoi du comment" ou "Tout savoir en 101 pages" ou bien encore "Les 1001 questions que vous ne vous êtes jamais posées". Bref, même si il y a un macho qui disait en moi de fuir, j'ai pourtant écouté l'autre partie qui m'a incité à suivre mon cours, mon cours pré-natal.


  Je n'élaborerai pas tout ce que j'y ai appris puisque ce fut plusieurs heures bien remplies! J'y ai découvert l'univers de bébé avec tout ses aléas à prévoir. Ainsi, ça m'a probablement permis de faire moins de gaffes à son égard et aussi, d'expérimenter avec parcimonie sur lui. Il doit m'en remercier déjà! 
  J'ai fait la connaissance évidemment d'autre couples ayant le même point en commun. Oui, le bébé, mais aussi... un papa nono. Loin de moi l'idée de m'en moquer - surtout que j'en surpasse plus d'un dans le type légèrement innocent - mais lorsque j'observais les mères, toutes plus prêtes l'une que l'autre, et que je comparais les pères, à leur côté, l'oeil inquiet, un tantinet soucieux, curieux, intrigué ou parfois, disons le, détaché.


  Il y en a un d'ailleurs que je voudrais comme ami tellement il m'était attachant. Il était du type plus éveillé, plus sensible à comprendre tous les rôles qu'il pourrait jouer. Un être aussi naïf que je peux l'être, ses questions auraient presque pues être les miennes. Lorsque la "professeur" nous explique les différents maux des bébés, elle nous décrit entre autre les symptômes de la déshydration. Il faut être entre autres alerte lorsque le bébé cesse de boire et que sa fontanelle devient plus molle. Ce papa, nerveux de s'imaginer dans une telle situation, demande alors:


  - Ok, mais là, quand on voit ça, faut-tu stressé? Y'a tu beaucoup d'affaires à faire?
  - Euh, qu'est-ce que tu veux dire?
  - Beeeen, jveux dire qu'il y a plusieurs solutions? Genre.... si... si... on fait couler un bain, pis on le laisse tremper dedans un petit bout... il va tu aller mieux?
  - Euhh....
  - Ben ça aide tu ça genre?
  - Non, pas vraiment. Le forcer à boire est pas mal la seule solution. L'hydrater la PEAU l'aidera pas si LUI est déshydraté.
  - Ok, ok... j'étais pas sûr.


   Un beau silence s'était installé et moi, j'imaginais les autres mères s'inquiéter du sort de leur futur progéniture. Un beau, beau moment d'apprentissage!


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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké