lundi 6 juin 2011

L'avenir d'un nono

  Depuis plus d'un an je décris cette vision d'un parent nono devant ce nouveau rôle et toutes mes découvertes. Ce fut un exutoire incroyable qui a permis aussi de vous toucher et de vous faire rire, chers lecteurs.

 Dorénavant, je concentre mes efforts sur la prochaine étape: la conquête du monde! Je souhaite propager mes précieuses expériences à tous ces pauvres papa-nono, seuls dans ce monde cruel qui les laissent à eux-mêmes. J'avoue qu'en publiant un livre j'assouvirai un vieux fantasme: détenir mes écrits dans une version reliée avec une jolie couverture.

 Je consacre alors mon été à ma famille et à l'amélioration de mes textes. J'espère vous revenir à l'automne avec mon livre (édité ou non) contenant pleins de bonus (illustrations, la vision de l'enfance d'un monoparental...). Puis, si Elliott me ressource suffisamment, je continuerai la vie d'un pas-si-nouveau papa, mais qui se considère encore nono.

Merci de m'avoir lu et encouragé.
Matthieu

Le voilà qui découvre la "technologie" du djembé,
les cheveux au vent... s'il aurait pu y entrer, il l'aurait fait.

dimanche 5 juin 2011

Le Grand explorateur: Allez hop, cascade!



Journal de bord d'Elliott Turgeon
28 mai 2011

   Je ne le vous cacherai pas, j'aime grimper.
 Les cascades, ça me connaît et j'adore faire frémir mes parents lors de mes plus belles cabrioles. Vous devriez voir leur visage lorsque je me tiens debout sur ma chaise berçante. Je crois que derrière leurs craintes ils saisissent l'aspect grisant de cette position non-sécuritaire. Il fait bien avouer que les moments les plus jouissifs surviennent lorsque notre coeur palpite rapidement. Non? C'est seulement moi? J'en crois rien, je le sens bien que mon père me comprend.

 Il a cependant moins apprécié ma dernière aventure dans ce qui eux appellent "ATTENTIONlesescaliers". À chaque fois que je m'approche de cette pente, ils accourent. Et j'ai saisi pourquoi ils sont d'autant plus apeurés lorsque c'est descendant... c'est douloureux lors de l'atterrissage.

 Mon papa devra accepter que son idée ingénieuse de placer une chaise afin de m'en bloquer l'accès s'avérait plutôt futile. Je dirais même qu'elle m'était aguichante. Pourquoi me la disposer à la portée de la main si ce n'est pas pour y jouer?

Bref, j'ai profité d'un dixième de secondes d'inattention (bande d'irresponsable) pour tenter le surf sur le ventre. J'ai effleuré la chaise qui est parti sur le champ dans sa descente... Je l'ai suivi instantanément à l'arrière dans sa course. Je n'avais pas prévu toutefois que je la dépasserais à mi-parcours et qu'elle se vengerait à l'arrivée en me sautant au visage. Quelle mauvaise perdante. Elle a profité du moment où j'embrassais la céramique du plancher pour vicieusement me surprendre à l'arrière.

 Pour ajouter à mon mal, ma mère me tiraillait d'un linge humidifié avec des aiguilles, du moins c'est ce que je sentais sur mon front au contact de sa "glace"! J'ai entendu la foule attroupée tout autour  annoncer quelques minutes plus tard: "Heureusement il y a eu plus de peur que de mal"
   
PARDON? Permettez-moi d'en être le seul juge! Désirez-vous tenter l'expérience?


 Moi, je n'en ai pas perdu l'instinct pour autant d'explorer d'autre sommets... ou d'autres glissoires. Avis à mes parents, vous avez intérêt de demeurez à l'affût de mes prochaines escapades; partout où le félin va, j'irai. Depuis que peux le tirailler, il me tient enfin en respect. Vous savez, je l'ai bien vu l'autre matin sauter sur le dessus de votre antre à nourriture, le "réfrigérateur"... il me tarde d'essayer.

Elliott

Quelques minutes avant ma cascade, ça manquait de challenge...

samedi 7 mai 2011

Le jour où mon garçon s'est pris pour un cochon


On voit à sa grimace que la crise s'en vient.
   Une étape marquante dans l'évolution du bébé est l'apparition de ses premières crises sentimentales. Il hurle, pleure, tape ou même retient son souffle jusqu'à en perdre conscience et ce, sans raison particulière; dans ce cas précis, sachez que vous devez gardez votre calme et attendre simplement qu'il revienne à lui, facile non?

   L'étape suivante, qui définit bien l'enfance, surgit lorsque la "simple" crise transforme notre progéniture en loque humaine: un être mou, sans tonus ni squelette. À même vos bras, il se braque brusquement vers l'arrière, sans se soucier que vous ne le teniez plus que par les pieds. Un parfait préambule pour l'inscrire à l'école nationale du cirque!
   Il vous démontre ainsi son envie de faire... le bacon!!

   J'ai malheureusement réalisé que cet envie instinctive était inné chez l'enfant. Pour le moment, Elliott demeure au stade de tranche de lard qui ne frétille pas encore dans le poêlon; il se tortille mollement dans nos bras pour mieux se vautrer simplement sur le sol. 
J'ai beau lui expliquer que sa réaction est totalement futile, mais ça ne semble pas le raisonner. Je souhaite alors, naïvement, que ça ne se produira jamais en public.

   Quoique je le trouve plutôt attachant lorsqu'il se produit avec sa variante: il se positionne face contre terre, roulé en petite boule et sur le rythme de ses pleurs, il recule. Puis, c'est commun, il ne se place non pas dans le coin de sa chambre, mais directement à nos pieds, question de mieux le voir afin de le prendre en pitié. 
   Bel effort Elliott.

Matt

dimanche 1 mai 2011

Coup de masse: Les jouets

Coup de masse


   Au niveau du jouet, il y a de tout. Celui qui brise facilement ou celui qui brise qu'en le regardant. Celui qui est beau ou que l'on devine qu'il a déjà été beau. Celui dont l'emballage demeure plus attrayant ou celui dont les piles n'auront pas le temps de s'épuiser. Celui qui est parfait, interactif, ingénieux, coloré, éducatif, mais surtout, qui est malheureusement fait pour un enfant de 6 mois, alors que le vôtre en a plus du double!


  Puis il y a le jouet de bain. Le jouet qui peut avoir tous ces défauts et même plus. 


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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

http://www.edstanke.com/Peres-poules-prodigieux-enfants-pas-vraiment-/Pascal-Lachapelle/livre/9782760411081

vendredi 29 avril 2011

Coup de masse: Les vêtements

Nouveau type de chronique, du genre, j'aime/je déteste...


Coup de coeur


   Si je pourrais revenir dans le passé, j'irais jusqu'en 1913 pour faire un immense câlin - en étant papa, je ne fais plus d'accolades, mais seulement des câlins - à Gideon Sundbäck. Ce grandiose designer a su inventer l'objet de prédilection pour les habits d'enfants: la fermeture éclair.


  Quoi de plus jouissif, lorsqu'après s'être débattu avec l'enfant avant le bain, pendant le bain, après le bain, puis lors du changement de couche, de récupérer rapidement un pyjama avec un "zipper". Ziiiiiiiiiiiip.... terminé, même le poupon reste un peu surpris de la vitesse d'exécution.
   Un soulagement.



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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

http://www.edstanke.com/Peres-poules-prodigieux-enfants-pas-vraiment-/Pascal-Lachapelle/livre/9782760411081



Ça, c'est lorsque papa abandonne... Reste dont en couche!!


Matt

mardi 26 avril 2011

Des mois et des poussières



Dialogues entre 2 jeunes pères qui observent leurs fistons...


Papa-nono: "Oh, il est vraiment tout petit ton garçon pour son âge!"
Papa #2: "Pourtant non, pas tant que ça."
Papa-nono: "Mais si, mon garçon semble aussi costaud et pourtant le tien, il a quoi? Un peu plus de 2 ans?"
Papa #2: "Ah mais non, il n'a que 21 mois."
Papa-nono: "..."
Papa #2: "Il a à peine plus d'un an et demi."
Papa-nono: "Aaaaaaaah"


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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

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dimanche 24 avril 2011

10 signes qui ne trompent pas

     Parfois, nous tentons de nous fondre dans la foule, de faire oublier à tous que notre rôle parental nous colle à la peau. On croit, à tort, que notre enfant ne nous a pas transformé involontairement. Alors, je dévoile maintenant les principaux signes qui démontrent qu'on ne peut ignorer le père ou la mère en nous!

#10-
   On a toujours une poignée de mouchoirs ou de lingettes humides à portée de la main... puisque statistiquement un dégât arrive aux 4 minutes.


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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

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jeudi 14 avril 2011

Le plus beau jour de ma vie

    Vous me trouvez silencieux? Avec raison, mais pourtant, ce n'est pas faute de contenu que je suis absent, tout au contraire!!


    Il y a de ces dates où l'histoire se marque d'événement transformant notre vision sur le monde. Une journée où le terme banalité est oublié pendant ce 24h, proscrit même pour les  siècles à venir. Votre mémoire s'en retrouve imprégnée d'odeurs, de sons ou de photographies mentales, vous permettant de décrire l'exact endroit où vous vous trouviez lorsque L'événement (remarqué le "l" en majuscule).


    Moi, c'est le 1er avril 2011. Elliott s'est délié la langue et a prononcé le mot magique. Non, pas "s'il-vous-plaît". Non, pas "Poisson d'avril" non plus! 
    Non, LE mot qui tardait tant..."Papa".

     
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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

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Yé, on joue et il est 5h du matin!!!


     J

dimanche 13 mars 2011

1 an, ça se fête!!

   Allez, chantons tous en choeur "Bonne fête", pour mon blog. Hé oui, ça fait déjà 1 an que j'y écris, au rythme approximatif prévu d'une fois par semaine. Pas mal non? 1 an à exprimer les aléas d'un papa qui se sent nono, mais qu'au final ne l'est pas tant. Non?
   Ah oui, j'oubliais presque que par le fait même, Elliott aussi a passé la première année! BONNE FÊTE FISTON!

   Je considère que c'est alors un temps parfait pour afficher les nouveautés de mon bébé-gadget!!

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Développement langagier

   Le "maman" n'est pas tout à fait acquis, nous considérons encore ses mots comme un bel hasard. Tout comme lorsqu'il répète incessamment "Attends, attends, attends" ou des "encore, core, encore..". Ce n'est que la genèse de dialogues à venir. Je sens qu'il sera aussi patient (ou lent) que je l'ai été, en attendant l'adolescence pour s'énoncer autrement qu'en pleurant.
  D'ailleurs, je crains qu'il ne saute par-dessus le "papa". Je crois bien qu'il fera exprès de m'interpeller par mon prénom, tout comme je le souhaitais AVANT qu'il naisse.

Développement moteur

  IL MARCHE... ou presque... enfin... bientôt... pratiquement. En réalité, je ne sais trop à quel moment nous pouvons affirmer qu'il a réussi l'étape des premiers pas. Quand est-ce que les premiers pas ne le deviennent plus!? Lorsqu'il en fait 2, 3 ou 4?
  Pour être honnête, il me déçoit un peu. Alors que je le voyais devenir le maître du pas à 8 mois, il a stagné si longtemps qu'il ne sera même plus dans le Top 3 de son entourage à avoir marché à 1 an (aaah, douce compétition quand tu me tiens!). Il devient alors purement dans l'humble moyenne des enfants. Pffff. 

   Il fait bien quelques pas, mais tout comme longtemps fut le stade quatres pattes, on ne le sent pas des plus motivés à assimiler une nouvelle méthode de déplacement. Rester figé, debout, bien droit, là il n'y a aucun problème, mais de là à prendre le risque de tomber d'aussi haut.... wôôôôô les moteurs! Quoique grimper les escaliers fut son plus grand plaisir lors de sa fête, sans se soucier de plonger tête première pour le retour.
  N'ayez crainte, j'ai bien joué mon rôle en ne le laissant virevolter que de quelques marches afin qu'il comprenne la dangerosité de ses actions.






  De plus, il apprécie grandement son trotteur, sa béquille parfaite, et en mode voiturette, il réussit avec succès le mode... reculons!

Développement cognitif

  Grand charmeur, il sait ce qui lui fera gagner le coeur des jeunes femmes dans quelques années: son déhanchement suave. Depuis qu'il a découvert les plaisirs de se dégourdir sous les rythmes envoûtants de la musique, toutes les circonstances sont devenues adéquates pour se pratiquer.

  Hier soir, je visionnais avec lui une comédie sur ma télévision. Soudainement, lorsqu'une nouvelle scène commença, les larmes coulèrent brièvement. Puis, le même manège se répéta 3 fois en peu de temps. Marie découvrit la source de sa peine: lorsqu'une chanson démarrait entre 2 scènes, il commençait à danser, mais aussitôt terminée, ça le peinait qu'on mette fin à son plaisir auditif!

  Par pitié, et par plaisir, j'arrêtai alors le film pour allumer le système de son. Elliott s'empressa de le rejoindre pour mieux y pianoter et le reconfigurer à sa guise. Son loisir préféré. C'est aussi son "spot" favori pour danser... il peut ainsi s'accrocher au meuble pour mieux exécuter ses meilleurs mouvements.
  


   Une petite bouille adorable.



Développement digestif (bon, son alimentation)

  1 an, un âge merveilleux, surtout puisque nous avons commencé tôt son apprentissage. Pourquoi? 
   Fini le temps où nous traînions sa propre boîte à lunch garnie. 
   Adios la préparation des purées. 
   Au revoir l'inquiétude de la quantité d'onces de lait maternel qu'il peinait à boire au biberon.
   Disparu le stress d'incorporer un nouvel aliment, au mauvais moment, de peur de devenir celui qui créerait une allergie...


  ...ou presque. Le dada de son papa, les fruits de mers, restent à proscrire. Tout comme les noix. Alors, avis à tous, ne tentez même pas de lui offrir une amande. J'ai posé la question, et ça demeure dans la FAMILLE des noix. Quoi? Oui, j'ai cru que seulement les noix était à éviter; les amandes, les noisettes, les arachides et les pistaches ont le malheur d'être des cousins allergènes. Attention, lorsqu'on s'y attarde (voir le site du gouvernement: les allergies aux noix), c'est un sujet à devenir facilement paranoïaque!! 

  Ceci dit, Garfield..... oups, Elliott (il ingurgite une lasage en temps records), détient l'appétit d'un enfant de 4 ans. Et affiche une volonté d'autonomie marquante: il nous impossible de simplement le faire manger à la cuillère, il voudra nécessairement mettre la main à la pâte, littéralement. Sinon, nous devons lui laisser une fourchette qui manipulera comme un adulte pendant que nous pouvons lui enfoncer sa ration.


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   Voilà, sa progression s'est si vite passée que je peine à croire qu'il était simplement une petite larve qui pleurait, buvait et dormait il y a quelques mois déjà. Je me suis plu à découvrir la paternité avec ce petit bébé. C'est devenu mon petit homme, un lourdeau garçon qui, enfin, est devenu un enfant.


  Et là, commence la merveilleuse découverte de l'enfance. Et ça, c'est tout autre chose (aaaaaaaaah l'aaaaaide)...

...à suivre
   



Matt

dimanche 6 mars 2011

Probabilités 101 au dodo

Question-Quiz


Q: Quelles sont les chances qu'un enfant passe une dure nuit après qu'il en ait dormi des centaines parfaitement?
R: Les possibilités sont exponentiellement décuplés par le nombre de personnes qui lui ait possible de réveiller. 


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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

http://www.edstanke.com/Peres-poules-prodigieux-enfants-pas-vraiment-/Pascal-Lachapelle/livre/9782760411081





Derrière mes lunettes se cachent mes cernes!


Matthieu

lundi 28 février 2011

18 ans et plus seulement

Question-quiz:

   Pourquoi Elliott, alors qu'il dort à poings fermés depuis 1 heure, attend la fin des préliminaires et que j'aie l'enveloppe du condom entre les mains pour émettre son virulent cri signifiant que sa sieste est terminée?


A)  Le complexe d'Oedipe est déjà entamé et il ne veut plus que je touche à sa mère


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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

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À l'eau... à l'aide!

  
   Début janvier, le moment est venu pour les inscriptions sportives municipales. Car oui, dès le plus jeune âge, nous sommes vivement incités à payer pour l'inclusion de notre enfant dans un regroupement sportif. J'ai pensé lui faire débuter des cours de taekwando afin qu'il puisse donner une raclée à son "ami" qui le mord à répétition à la garderie; on m'a spécifié qu'à 11 mois, il n'est malheureusement éligible qu'à la natation.


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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

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jeudi 17 février 2011

Mathématiques Romantiques

    Aujourd'hui, petit cours de Mathématiques appliquées, je vous la donne facile, que des calculs au niveau primaire!  Tentez de trouver le résultat...


  1   St-Valentin
+ 2   Massages
- 1   Mal de tête
- 2   Otites
- 4   Nuits blanches
- 2   Percées dentaires
+ 2   Fous rires (simplement en imitant des éternuements!)
- 1   Mal de tête (à force d'hyperventiler)
+ 1   Jour de congé
- 2   Grippes (1 pour le père, 1 pour le fils)
- 4   Jours de fièvre
+ 1   Fondue au chocolat
- 1   Crise de larmes au même moment
- 2   Maux de ventre
                                       

= Une St-Valentin fêtée 3 jours plus tard, sans le romantisme commun, rapide, sans ambiance et un couple, uni dans l'adversité, qui s'étend à 21h pour... dormir. Bien entendu.

3 heures de suite! On a presque joui.


Matt

mardi 25 janvier 2011

La crise dans 1-2-3.... GO!

  
 Un bébé, ça pleure. Souvent. Ça hurle, ça crie, ça éclate en sanglots et les larmes coulent à flot pour ce petit être. Je crois même que ça se trouve dans la définition du dictionnaire.





bébé [ baibai ]
bébé nom commun - masculin ou féminin
Definition : 1- nourrisson. 2- résultant de couple, source de bruits stridents, constants et répétitifs. Énergique même lorsqu'épuisé. Pour les détails de son alimentation voir la description de "puit sans fond".


   Nous avons souvent tendance à calmer ce jeune enfant aussitôt que sa bouche s'entrouvre. Avec raison! Souvent pour s'éviter simplement le perçage de tympan à prévoir. J'ai pu comparer récemment les décibels du nouveau-né avec mon Elliott. Désolé garçon, mais tu n'as pas la voix très perçante face aux autres de ton accabit (oh merci, il y a bien un Dieu quelque part!!)
  J'ai réalisé cependant que nous mésestimons leur réaction. Fermez les yeux (bon... bien... après avoir lu disons), soyez honnêtes et mettez-vous dans la peau d'un bambin de 11 mois.

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A) Pendant le repas
    On vous tient en joue avec une cuillère emplie d'une mixture douteuse, néanmoins digestible. Alors que vous vous efforcez pour faire plaisir à vos parents, vous les voyez manger, de façon autonome, un repas beaucoup plus alléchant, plus intéressant. Vous émettez des premiers signes d'insatisfaction, qu'ils jugent mal: ils essaient encore plus de fougue de vous fourguer leur bouillie. Ils tentent après coup de la compote, des biscuits, de l'eau, du jus... Tout, sauf ce que vous désirez réellement. Vous exigez seulement qu'il vous retire de cette chaise-haute de torture. Ça y est...
   La crise!

B) Le nez qui coule
    Votre nez s'est transformé en robinet. L'inconfort est constant, mais vous gardez bonne mine. Le mucus s'échappe tranquillement, constamment, mais à quoi bon s'en souciez?Aussitôt retiré, ça continue! Vos parents, âmes en peine, vous pourchassent et se jettent sur vous. Ils vous tiennent solidement, à deux parfois, et s'approchent de vous avec leur attirail: mouche-bébé, mouchoir, poire nasal. La panique s'empare. 1-2-3...
   La crise!!

C) Le bec garni
     Quelle chance: un bon spaghetti suivi d'un gâteau pour dessert! Votre panse est comblée tout autant que votre visage est bien nappé de sauce. Voilà qu'arrive alors maman, armée de sa lingette. Elle fait diversion en vous présentant un jouet (naïvement, vous la croyez à chaque fois), mais de son autre main, la traître, elle vous étouffe sous la débarbouillette. Elle vous astique telle une vulgaire assiette mise au lave-vaisselle. Ça suffit...
     La crise!!!

D) Le rhume
    Vous êtes courbaturés, fatigués et pour une rare fois, la faim ne vous tenaille pas. Déjà que papa-maman se plaisent à vous vider aussi souvent qu'ils peuvent de vos déchets nasaux, ils poussent leur torture encore plus loin. Ils ont découvert les vertus de la fusée.
   Alors que vous sortez tout juste du bain, frigorifié, les lèvres bleutés (il fait -30 degrés dehors), ils vous laissent nu comme un ver sur la table à langer. Vous tournant le dos, vous suspectez déjà qu'ils ne vous présenteront pas un nouveau cadeau. "Discrètement", ils vous replient les jambes en indien et poussent sans hésiter un machin odorant dans votre arrière-train. Surpris, vous demeurez figé. Vous espérez rayer ce souvenir de votre mémoire. Ils espèrent vous faire croire que vos poumons et votre nez se retrouveront débloqués miraculeusement. La honte. L'insulte...
   La crise!!!!

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  Avec raison qu'il pleure le pauvre! Moi-même, je ne réagirais pas sans me débattre dans ces divers moments. Particulièrement pour le point D, dont je ne suis pas très fier de lui faire subir. Mes parents - oooh que je vous aime - ont su m'éviter ce traumatisme.

  Cette fusée me permet dorénavant de retracer facilement Elliott dans l'appartement. Je n'ai plus qu'à suivre l'odeur d'eucalyptus émanant de toutes ces pores de peau. Incroyable, mes voies respiratoires se portent à merveille maintenant lorsque je le trempe dans l'eau chaude du bain. 
   Malheureusement, je ne vous décrirez pas la cacophonie odorante qui se déroule actuellement dans sa couche. Étrange. Particulière.


Matt

mardi 18 janvier 2011

Ce besoin d'amour

Face de pet. Va, je te pardonne.
   Il me hait. Je n'en suis pas encore certain, mais les preuves s'accumulent. S'il ne me hait pas, c'est qu'il se fout de ma gueule. Moi, naïvement, alors que je me plaisais de le voir sourire à pleine dent (6 pour le moment) lorsque j'apparaissais dans son champ de vision, voilà que je réalise comment il me considère: un pure clown.



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La suite disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!" disponible aux éditions Stanké

http://www.edstanke.com/Peres-poules-prodigieux-enfants-pas-vraiment-/Pascal-Lachapelle/livre/9782760411081


  
  

mercredi 12 janvier 2011

Surmonter ses peurs

    Je suis un père, un nouveau père qui plus est. Donc, par définition, je demeure prudent, inquiet, suspicieux, craintif face à cette petite pièce d'homme qui est maintenant dans ma vie depuis bientôt 11 mois. J'ai appris à l'amadouer, à lui pardonner ses manies - lorsqu'il a la fâcheuse tendance de "déposer" dans le vide son gobelet après avoir bu -  ou oublier ses faiblesses (il est incapable de se gratter le dessus de la tête). Car il faut l'avouer, il a beau s'efforcer pour être un bébé parfait (comme son père), il demeure encore un "work in progress".


   En fait, je le suis tout autant. Il a su m'apprendre à surmonter certains dédains (lire mucus et cie). Il nous enseigne aussi à affronter nos peurs: qu'il se fracasse le crâne contre le plancher, qu'il se fendille la joue avec tous ces meubles aux coins si pointus. D'ailleurs, ce serait bien qu'ils annoncent chez les détaillants une nouvelle ligne d'ameublement "baby-proof", ça nous éviterait bien des angoisses. 

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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

lundi 3 janvier 2011

Le grand explorateur: Le temps des fêtes


Journal de bord d'Elliott Turgeon
2 janvier 2010 

  Wouah, je suis épuisé. Ça fait déjà 2 jours que je dors un 12 heure de file et si ce ne serait pas de mon estomac qui hurle famine, j'en dormirais plus encore! J'ai fait la découverte du "temps des fêtes" avec mes hôtes-autochtones Matthieu et Marie-France. Ce fut des belles journées de péripéties.

  En réalité, leur rituel a commencé il y a de cela une vingtaine de jour. La femme, qui aime se faire appeler maman (j'aime le crier subtilement entre 2 pleurs), s'est efforcée de garnir chaque parcelle de mon habitat avec de lumières vives et colorés. Je suis tombé automatiquement hyptonisé. J'ai la même habitude que les papillons de nuit dorénavant: aussitôt qu'une ampoule s'allume, je me dirige rapidement vers cette source lumineuse si envoûtante et j'oublie mon existence. C'est aussi curieux que la manie inarrêtable de crever du papier-bulle.

  Des événements inhabituels ont eu lieu les jours précédents leur fête appelée "Joyeux Noël et Bonne année". Tout d'abord, un sapin nain, décoré de boules et de guirlandes, a poussé soudainement sur le buffet durant la nuit. Puis, au fil des jours, des boîtes enveloppées de papiers et de rubans apparaissaient sous cet arbre. Je tentais tant bien que mal de les atteindre, mais je sentis qu'ils étaient volontairement inatteignables. Ça n'a fait qu'amplifier mon désir de grimper ou bien, faute de réussir, de tirer sur tout ce qui pouvait y pendouiller.

  Le mystère s'accrut lorsqu'on me parla sans cesse d'un grand maître, dirigeant toute cette opération festive à partir de son pays lointain. Vêtu de rouge, ce large barbu blanchâtre au bedon rond et au bonnet long, semble-t'il, prendrait en note nos bonnes et mauvaises actions. 
  Je ne sais trop quoi en penser. Ça me semble louche comme histoire, mais honnêtement, je m'en fou. Elle me plaît bien leur légende d'autochtone; ils ont l'air si heureux de penser que je les crois naïvement.


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La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké



  S
Elliott Turgeon