samedi 7 mai 2011

Le jour où mon garçon s'est pris pour un cochon


On voit à sa grimace que la crise s'en vient.
   Une étape marquante dans l'évolution du bébé est l'apparition de ses premières crises sentimentales. Il hurle, pleure, tape ou même retient son souffle jusqu'à en perdre conscience et ce, sans raison particulière; dans ce cas précis, sachez que vous devez gardez votre calme et attendre simplement qu'il revienne à lui, facile non?

   L'étape suivante, qui définit bien l'enfance, surgit lorsque la "simple" crise transforme notre progéniture en loque humaine: un être mou, sans tonus ni squelette. À même vos bras, il se braque brusquement vers l'arrière, sans se soucier que vous ne le teniez plus que par les pieds. Un parfait préambule pour l'inscrire à l'école nationale du cirque!
   Il vous démontre ainsi son envie de faire... le bacon!!

   J'ai malheureusement réalisé que cet envie instinctive était inné chez l'enfant. Pour le moment, Elliott demeure au stade de tranche de lard qui ne frétille pas encore dans le poêlon; il se tortille mollement dans nos bras pour mieux se vautrer simplement sur le sol. 
J'ai beau lui expliquer que sa réaction est totalement futile, mais ça ne semble pas le raisonner. Je souhaite alors, naïvement, que ça ne se produira jamais en public.

   Quoique je le trouve plutôt attachant lorsqu'il se produit avec sa variante: il se positionne face contre terre, roulé en petite boule et sur le rythme de ses pleurs, il recule. Puis, c'est commun, il ne se place non pas dans le coin de sa chambre, mais directement à nos pieds, question de mieux le voir afin de le prendre en pitié. 
   Bel effort Elliott.

Matt

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