dimanche 21 février 2010

Madame, c'est ça accoucher!

Elliott a 3 jours aujourd'hui. Vous serez peut-être supris, mais je ne suis même pas si crevé. Devrais-je l'être? Le serai-je? Sûrement, mais pour le moment, je suis complètement gaga devant la merveilleuse création que j'ai conçu. Je ne réussirai jamais plus beau chef-d'oeuvre! (lire l'article dans le voir de la semaine)

Je ne sais trop par où ni quand commencer. Laissons alors parler mes peurs primaires qui étaient présentes face à ce moment:
  • Peur 1: Passer à côté de l'événement
  • Peur 2: Me faire arracher la tête par ma blonde durant l'accouchement.

1 - Mes minis-risques

Je dois vous expliquer que d'aussi longtemps que nous parlons de bébé, ma grand-mère réussit toujours à placer son léger (mais si louuuurd) reproche à mon grand-père d'avoir manquer les accouchements. Soit parce qu'il était au travail, soit parce qu'il réparait l'automobile du médecin! Donc, pour ne pas me faire reprocher la même chose pendant 60 ans, j'ai pris congé de mon travail et pas prévu de réparer aucune automobile dans l'entourage au même moment non plus!

Cependant, comme j'aime si bien paraître (c'est bien connu, je suis coquet!), je me sentais mal de garder mon look de pouilleux au cheveu long face à Elliott (et puis, ce look me suivrait pendant des décennies chaque fois qu'il regarderait les photos de son accouchement). Donc, pensant bien faire, je décide d'aller me faire couper les cheveux pendant que Marie se faisait installer un cordon d'hormones qui la ferait dilater (cervidil). Me voilà alors, chez la coiffeuse, pendant que ma blonde a peut-être commencé ses souffrances, sans moi, sans mon unique et utile support.


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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

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