dimanche 2 mai 2010

En classe - Partie 1

  Je suis la nature de la curiosité: l'homme voulant savoir, l'homme qui veut connaître, apprendre. J'ai dû emprunter une dizaine de livre à la bibliothèque qui s'intitulait "Le pourquoi du comment" ou "Tout savoir en 101 pages" ou bien encore "Les 1001 questions que vous ne vous êtes jamais posées". Bref, même si il y a un macho qui disait en moi de fuir, j'ai pourtant écouté l'autre partie qui m'a incité à suivre mon cours, mon cours pré-natal.


  Je n'élaborerai pas tout ce que j'y ai appris puisque ce fut plusieurs heures bien remplies! J'y ai découvert l'univers de bébé avec tout ses aléas à prévoir. Ainsi, ça m'a probablement permis de faire moins de gaffes à son égard et aussi, d'expérimenter avec parcimonie sur lui. Il doit m'en remercier déjà! 
  J'ai fait la connaissance évidemment d'autre couples ayant le même point en commun. Oui, le bébé, mais aussi... un papa nono. Loin de moi l'idée de m'en moquer - surtout que j'en surpasse plus d'un dans le type légèrement innocent - mais lorsque j'observais les mères, toutes plus prêtes l'une que l'autre, et que je comparais les pères, à leur côté, l'oeil inquiet, un tantinet soucieux, curieux, intrigué ou parfois, disons le, détaché.


  Il y en a un d'ailleurs que je voudrais comme ami tellement il m'était attachant. Il était du type plus éveillé, plus sensible à comprendre tous les rôles qu'il pourrait jouer. Un être aussi naïf que je peux l'être, ses questions auraient presque pues être les miennes. Lorsque la "professeur" nous explique les différents maux des bébés, elle nous décrit entre autre les symptômes de la déshydration. Il faut être entre autres alerte lorsque le bébé cesse de boire et que sa fontanelle devient plus molle. Ce papa, nerveux de s'imaginer dans une telle situation, demande alors:


  - Ok, mais là, quand on voit ça, faut-tu stressé? Y'a tu beaucoup d'affaires à faire?
  - Euh, qu'est-ce que tu veux dire?
  - Beeeen, jveux dire qu'il y a plusieurs solutions? Genre.... si... si... on fait couler un bain, pis on le laisse tremper dedans un petit bout... il va tu aller mieux?
  - Euhh....
  - Ben ça aide tu ça genre?
  - Non, pas vraiment. Le forcer à boire est pas mal la seule solution. L'hydrater la PEAU l'aidera pas si LUI est déshydraté.
  - Ok, ok... j'étais pas sûr.


   Un beau silence s'était installé et moi, j'imaginais les autres mères s'inquiéter du sort de leur futur progéniture. Un beau, beau moment d'apprentissage!


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    La suite du texte disponible dans le roman "Pères poules et prodigieux enfants, pas vraiment!", disponible aux éditions Stanké

1 commentaire:

  1. Ahahahahah!!!! Le pauvre gars s'inquiétait des seins de sa blonde on dirait bien!!

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